
Isabelle Rèbre est réalisatrice, chercheuse et écrivaine.
Elle a réalisé plusieurs moyens-métrages, essentiellement des portraits, parmi lesquels : André S. Labarthe de la tête aux pieds (2003), La peinture de Jean Rustin (2006), Ricardo Cavallo ou le rêve de l’épervier (2013). En 2020, elle achève son premier long-métrage Pollock&Pollock tourné à New York et Paris.
Depuis 2012, elle mène une recherche autour du photographique dans son lien à la mémoire et au deuil. Elle a publié des articles sur le cinéma et un essai à intitulé : « La dernière photographie. Sarabande de Ingmar Bergman » La lettre volée (2017) dans lequel elle met au jour une puissance performative des images. Dans un ouvrage à paraître tiré de sa thèse, elle s’intéresse à des films-essais de Naomi Kawase, Alain Cavalier et David Perlov qui ont valeur de rituels dans des processus de deuil.
Elle enseigne le cinéma à Paris 8, anime des workshops en écoles d’art et encadre des résidences d’écriture de films (Lussas).
Par ailleurs, elle a écrit des fictions dont Moi quelqu’un, Actes Sud Papiers (1998), texte mis en scène au théâtre par Bernard Bloch et Ton 8 mai 1945 et le mien (France Culture, 2000).
Entre 1994 et 2016 elle a réalisé pour France Culture une trentaine de documentaires pour Surpris par la nuit et les Nuits magnétique.